Thème : les risques de famine en Afrique et piste de solution.
De nos jours, le continent africain abrite 1,2 milliards de personnes. En 2000, 850 millions de personnes l’habitaient. En quinze ans (2000-2015), les populations africaines ont augmenté d’environ 50%, passant de 850 millions à 1,2 milliards de personnes consommatrices des produits de la terre, des forêts, des mers, des eaux douces, des lacs et des fleuves.
Les terres cultivables et les autres sources de subsistance pour la survie des populations africaines, elles, n’ont pas augmenté, que du contraire. L’érosion et l’épuisement des terres cultivables rendent l’agriculture moins rentable, tandis que la chasse et la pêche sont de moins en moins capables d’assurer la survie aux praticiens de ces métiers primaires. Les marchés des produits de la terre, de la chasse et de la pêche sont moins fournis et ne savent pas satisfaire tous les consommateurs africains.
Le continent africain s’étend sur une superficie d’environ 31 millions de km2 dont un peu plus de 800 millions d’hectares (soit à peu près un quart de sa superficie) sont des terres cultivables pour assurer l’alimentation en produits agricoles et fruitiers aux peuples africains. Face à l’augmentation des populations et à la diminution des rendements des terres érodées et épuisées, une grande partie des populations africaines encoure la famine. Ce danger s’aggrave de plus en plus suite aux sécheresses et aux changements climatiques dont l’Afrique souffre.
L’avenir d’autosuffisance, de sécurité et d’indépendance alimentaires en Afrique pour la survie de toutes les populations africaines ne peut être assuré que par la mise en œuvre d’une politique de programmes de valorisation moderne de l’agriculture sous la gouvernance de l’État-Uni de Fédération panafricaine incarnant l’unité africaine. Lors de sa naissance en 2001, l’Union africaine s’est déclarée prête à s’inspirer de l’Union européenne pour réaliser le développement de l’Afrique. Parmi les sujets d’inspiration, il y aurait lieu d’envisager, comme exemples, des programmes qui privilégient la mise en œuvre de productions agricoles modernes, voire (si cela est possible) mieux que ceux de la P.A.C. (politique agricole commune), un des piliers du développement de l’Europe. L’Afrique doit donner la priorité à l’alimentation de ses peuples.
rukira Isidore Jean Baptiste