L’Afrique face au défi du financement de son développement.

Thème : financement de l’Afrique et enjeux pour les populations africaines.

Pour réussir l’avenir de l’unité africaine, incarnée par l’État-Uni de Fédération panafricaine à promouvoir au cours de la quatrième étape (qui sera déclenchée par la tenue du VIIIème congrès du panafricanisme proposée à l’Union africaine en 2018), le continent doit disposer de moyens financiers indispensables. Ces moyens permettront la réalisation du développement économique et social qui sera la source de la Renaissance panafricaine au XXIème siècle. Ces moyens consisteraient en un plan Marshall panafricain au soutien de la politique de développement de l’État-Uni de Fédération panafricaine, qui incarne l’unité africaine et qui s’engage dans le processus d’investissements concernant l’ensemble du continent africain.

Dans l’Afrique de l’unité africaine, l’investissement à réaliser par personne et par an devrait être de l’ordre de 4.000 euros et, ce, dès la mise en perspective de la Renaissance panafricaine. Le nombre de personnes concernées par cet investissement s’élève, aujourd’hui, à 1,2 milliards d’Africains qui seront 2 milliards à constituer les populations africaines à l’horizon de l’année 2050. Selon ce calcul, il faudrait que le plan Marshall panafricain puisse bénéficier d’un financement global de l’ordre d’au moins 4 mille milliards d’euros. Chaque année, ce financement devrait être investi dans l’ensemble du continent, ainsi que pour l’ensemble des populations africaines sous la bonne gouvernance de l’État-Uni de Fédération panafricaine, républicaine et démocratique d’Afrique, qui assurera à la fois l’unité africaine, le progrès du continent, la Renaissance panafricaine, le droit à l’émancipation de l’Afrique dans le monde et le droit à l’épanouissement de toutes les populations africaines, autant sur le continent africain que dans le monde. Il s’agit de remettre l’Afrique debout et en marche.

Il est judicieux de rappeler que les populations africaines, partout dans le monde, sont aujourd’hui représentées par 1,5 milliards de personnes sur l’ensemble des 7,5 milliards d’habitants du globe. Ces personnes atteindront le nombre de 3 milliards d’Africains et d’Africaines au sein des 9 à 10 milliards d’habitants et habitantes de la planète et, ce, d’ici moins de trente-cinq ans (2016-2050), à savoir en 2050. Ces 3 milliards devront pouvoir jouir du droit de citoyenneté interafricaine. Ceci montre l’importance de l’ouverture de cet avenir devant être mis en perspective par la prochaine tenue du VIIIème congrès du panafricanisme en 2018, à Addis-Abeba, en Éthiopie, sous les auspices de l’Union africaine. Cela sera la perspective d’une réconciliation nécessaire de l’Afrique avec elle-même.

                                       

rukira Isidore Jean Baptiste